Grand masque Songye Kifwebe
Ex-collection art tribal africain française.
Art africain chez les Songye.
Nommé Kifwebe ou "masque de bois",( pluriel Bifwebe), dont le même type a été produit à la fois par les Luba et les Songye, ce masque tribal impose par ses dimensions magistrales. Le terme Kifwebe désigne le masque, la société des masques, et le porteur du masque appartenant à la société secrète masculine bwadi bwa kifwebe .
Il en existe trois variantes : le masculin (kilume) généralement avec une haute crête, le féminin (kikashi) avec une crête très basse voir absente, et enfin le plus grand incarnant la puissance (kia ndoshi).
Restaurations indigènes de fissures. Patien burn clair abrasée.
Ces masques africain sont dotés d'orifices sur leur contour afin de pouvoir y fixer, pour les cérémonies les plus importantes, un costume dont une volumineuse barbe faite de fibres naturelles. La parure de raphia est aujourd'hui absente.
Les stries blanches symboliseraient le plumage et le lien avec la mort.
Au XVIème siècle, les Songyes migrèrent de la région du Shaba pour s'établir sur la rive gauche de la Lualaba. Leur société est organisée de façon patriarcale. Leur histoire est indissociable de celle des Luba auxquels ils sont apparentés par l'intermédiaire d'ancêtres communs.
Les Songyes ont créé des statues impressionnantes aux traits puissants sont souvent utilisées pendant les cérémonies secrètes, recouvertes d'accessoires comme des plumes, de la peau et une corne pleine de charge magique.
Très présente dans leur société, la divination permettait de découvrir les sorciers et d'apporter des éclaircissements sur les causes des malheurs qui frappaient les individus. Les performances masquées des masques masculins constituaient l'occasion d'accomplir des expéditions punitives et de maintenir l'ordre social. Les masques féminins, censés être pourvus de facultés divinatoires, activaient par leurs danses les esprits bienveillants.