Art Tribal Africain


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Art Tribal Africain

Figure de maternité Urhobo

Ex-collection art tribal africain belge.

Le thème de la femme allaitant son enfant forme un sujet fréquent dans la statuaire urohobo, idoma, afo et igbo. La sculpture incarnerait un edjo. Elle se démarque de la sculpture igbo grâce aux profondes scarifications faciales verticales. Patine croûteuse ocre jaune, localement écaillée. Base endommagée, érosions et fissures de dessication. Les Urhobos, vivant près du nord-ouest du fleuve du delta du Niger, forment le groupe ethnique principal de l'État du Delta parmi les 36 états de la République fédérale du Nigéria. Ils parlent le Urhobo, une langue du groupe Niger-Congo. Avec les Isoko dont l'art est proche, ils sont collectivement connus en tant que Sobo. Leurs grandes sculptures représentant les esprits de la nature, edjo ,ou des ancêtres fondateurs du clan, auxquels des sacrifices étaient offerts, étaient regroupées dans des sanctuaires au sein des villages. Ils produisent en outre des figures similaires aux ikenga des Igbo appelées iphri, ivwri ,de forme mi-animale mi-humaine. Elles personnifient l'agression masculine et sont destinées aux guerriers et aux notables. Toutefois après consultation avec le devin, de jeunes enfants peuvent également porter, attachés au cou, des iphri miniatures sous forme d'amulettes géométriques.

Art Tribal Africain

Figure de reliquaire Mahongwe

Collection art tribal africain belge.
Incarnant un fondateur de lignage, cette sculpture en bois des Mahongwe, de l'extrème nord-est du Gabon, à la frontière du Congo, est tapissée de fils de métal. Le visage en ogive concave surmonté d'une excroissance symboliserait pour certains le serpent naja. Le motif de la face postérieure rappelle la coiffure de certains notables.
Les paniers contenant les reliques d'illustres ancêtres , que surmontaient généralement deux reliquaires, étaient gardés dans des temples du village. L'un deux incarnait le fondateur du lignage, et le second ses descendants. Le culte des ancêtres, le bwete (Kota du Nord) était au coeur de la vie sociale et religieuse des Kota et présente beaucoup d'analogies avec celui des Fang . En la présence exclusive d’initiés, les grandes décisions du clan étaient prises au cours de cérémonies durant lesquelles les reliquaires étaient sortis et utilisés. Afin d'en réactiver la charge magique, les initiés frottaient la relique avec du sable.

Art Tribal Africain

Masque de circoncision Kota Emboli

Collection art tribal africain française.
Accompagnant les rites de circoncision dans la vallée de l'Ivindo, ce rare masque portant une haute crête en lame se prolonge latéralement d'excroissances qui encadrent un visage en coeur, et se partage en deux tons. Les teintes sont relevées d'un pastillage clair évoquant la panthère. Le masque avait pour rôle de divertir ou d'impressionner en quémandant des dons pour les jeunes invités aux cérémonies. Le costume du porteur était en fibres de raphia. Sous des arcades en relief, des paupières saillantes abritent des perforations aménagées pour la vision. Le long nez triangulaire attire le regard vers une étroite bouche aux lèvres blanchies. Erosions d'usage et abrasions. Patine mate veolutée. Restauration indigène.
Les Mahongwe, Obamba, Shamayé et Sango forment avec les Kota un groupe disposant de rites et société similaires. C'est dans la partie orientale du Gabon qu'ils vivent parmi les forêts.




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